PReSENTaTION :

La journée nature de la Réserve Nationale d'Orlu est organisée tous les ans, le 2ème mercredi d'août de 9h à 17h. Pour 2024, il s'agit du mercredi 14 août de 9h à 17h.
Ce moment d'échange entre randonneurs et professionnels travaillant dans la réserve, est totalement gratuit et permet de pouvoir sensibiliser, informer et passer un bon moment en montagne.

En partant du parking du Fanguil (gratuit ce jour là) et en rejoignant la jasse d'en gaudu autrement appelé la prairie aux marmottes, vous profiterez de l'air pur des montagnes aréigeoises et vous pourrez observer la faune sauvage.

Attention, la règlementation de la réserve ne permet pas d'amener les chiens même tenus en laisse.

COMMENT VENIR :

Pour vous rendre sur le départ de la balade de la journée nature, rien de plus simple :

  1. le TER et LA NAVETTE lIO de la Région Occitanie : depuis Toulouse un TER vous emmène à la gare d'Ax les Thermers, puis une navette permet d'accéder au parking du Fanguil. Les horaires de la navette sont calés sur les horaires des trains : consultez ici

  2. LE COVOITURAGE : en utilisant ce site de covoiturage partagé : Mobicoop

  3. SA VOITURE PERSO : si vraiment vous ne pouvez pas utiliser les transports collectifs, voici le lieu du départ de la journée : ici

Journée nature de la Réserve dOrlu 2 1 2red

24 heures dans la réserve d'Orlu : suivez les professionnels de la réserve !

 

L'Etude du Grand tétras dans la réserve d'Orlu :

Etude sur l'isard dans la réserve d'Orlu :

 

LA RESERVE NATIONALE DE FAUNE ET DE FLORE D'ORLU


 

  • Reserve2
  • Reserve2
  • Image Video

Créée en 1943 par une initiative privée sur 4250 ha de haute montagne (930 à 2765 m), elle obtient le statut de réserve nationale de chasse et de faune sauvage en 1998 du fait de son intérêt patrimonial.

L’Office Français de la Biodiversité (OFB) assure sa gestion et développe des programmes d’étude et de suivi de la faune sauvage. L'OFB travaille en partenariat avec une structure locale, l'Observatoire de la montagne, pour la réalisation des programmes d'études, de suivi et de valorisation.

Les 3 missions principales de la Réserve sont :

Etudier et suivre l’évolution de la faune et de ses habitats : les agents de l’ONCFS assurent un suivi régulier de la biodiversité, particulièrement des espèces sensibles. Endémiques des Pyrénées, l’isard et le grand tétras y tiennent une place de choix. Les études approfondies dont ils font l’objet contribuent à une meilleure connaissance de ces deux espèces et de leur gestion.

Préserver durablement la faune et la flore : Les actions de sensibilisation et de police de l’environnement menées par les agents de l’ONCFS au bénéfice du patrimoine naturel s’appuient sur les résultats des études de terrain. En respectant les consignes sur les bornes de délimitation de ce territoire et de son sentier de découverte, vous découvrirez une biodiversité remarquable en contribuant à sa conservation.

Sensibiliser les grands et les moins grands : L’observatoire de la montagne a créé plusieurs outils de découverte et de sensibilisation au patrimoine naturel de la Réserve Nationale d'Orlu  :

La « Maison de la Réserve » est actuellement en travaux. Pour tout renseignement, vous pouvez nous contacter par téléphone au 05.61.03.06.06. A partir d'avril 2023, une nouvelle Maison de la Réserve devrait ouvrir ses portes avec une nouvelle muséographie.

Consultez le site officiel OFB de la réserve nationale d'Orlu

CONSULTEZ LA LETTRE D'INFORMATION 2021 : actualités acientifiques, techniques...

Plan de gestion 2013-2023

 

FAUNE ET FLORE DANS LA RESERVE


 

FAUNE ET FLORE
FAUNE ET FLORE
FAUNE ET FLORE
CROCUS
FAUNE ET FLORE
ISARD
FAUNE ET FLORE
MARMOTTE
FAUNE ET FLORE
ISARD
FAUNE ET FLORE
FAUNE ET FLORE
FAUNE ET FLORE
MARMOTTE
FAUNE ET FLORE
ROUGE GORGE

Les 10 espèces vedettes de la vallée et de la Réserve Nationale d'Orlu  :

  • L’isard :

Symbole des montagnes pyrénéennes, il s’agit d’un cousin très proche du chamois des alpes. On l’appelle la chèvre sauvage des montagnes. Avec ses 2 cornes retournées aux extrémités, cet animal a des capacités physiques exceptionnelles : sabot taillé pour les milieux pentus et difficile, cœur très puissant pour courir en montagne, pelage changeant de couleur l’hiver et l’été pour s’adapter au climat.

  • La marmotte :

Saviez vous qu’elle n’existait pas avant 1950 dans les Pyrénées ? En effet, des scientifiques ont montré qu’elle avait disparu suite aux dernières périodes glaciaires. Partant du constant que cet animal est très important pour la chaîne alimentaire, ils l’ont réintroduites au milieu du 20ème siècle dans toutes les Pyrénées. La vallée d’Orlu est une des premières réintroductions réussies. Hormis le fait que cet animal inspire la sympathie, c’est un modèle d’adaptation et de résistance au froid montagnard car la marmotte hiberne complètement d’octobre à avril en diminuant sa température et son rythme cardiaque. Comment survit-elle ? En brulant les graisses accumulées lors de la belle saison. On dit « gras comme une marmotte ! »

  • Grand tétras :

Le plus gros oiseau des forêts d’altitude, il est surtout connu pour sa parade nuptiale identique à celle du paon, c’est-à-dire qu’il réalise une roue parfaite avec sa queue. C’est aussi un animal discret, farouche et difficile à observer. Sa spécialité pour survivre est sa capacité à digérer les aiguilles de pin ou de sapin en période hivernale car au sol la neige l’empêche de se nourrir de végétaux ou de baies, son alimentation estivale. Son côté sauvage et inaccessible en font un symbole des montagnes ariégeoises.

  • Le Gypaète barbu :

Le plus grand et le plus rare rapace d’Europe avec ses 2.95 m d’envergure. Il est présent dans nos vallées mais il a failli disparaitre, persécuté par l’homme pendant des décennies. Or cette oiseau majestueux est aussi inoffensif qu’utile. Il se nourrit des cadavres d’animaux en montagne. Comme son cousin le vautour, il nettoie nos montagnes, non pas en mangeant la viande morte mais en se nourrissant des os. Oui des os. Et lorsqu’ils sont trop gros, il les lâche du ciel pour les casser sur des zones rocheuses. Ingénieux !

  • Le desman des Pyrénées :

Le mammifère le moins connu d’Europe et pourtant il est très présent dans nos rivières pyrénéennes. Nocturne et pratiquement aveugle, il sillonne les cours d’eau en se nourrissant des larves aquatiques sous les pierres. En effet, il possède une trompe dotée de poils sensitifs qui lui permettent de se diriger. Animal, au physique incroyable, tout droit sortie d’un dessin animé, il passionne les scientifiques et nous indique souvent la bonne qualité de l’eau de nos rivières.

  • La loutre d’europe :

On ne croirait pas trouver de loutre dans des montagnes ? Et pourtant si ! Revenu dans nos cours d’eau depuis 15 ans, elle est présente un peu partout, se nourrissant de poissons et démontrant que nos rivières sont très poissonneuses. Elle n’est surement pas une concurrente du pêcheur puisque qu’un couple occupe souvent entre 20 et 30 km de linéaire de rivière laissant à nos amis pêcheurs de nombreux poissons.

  • Le cincle plongeur :

Un oiseau dans l’eau froide des rivières ? Ça existe ! Nous avons le très connu Martin Pêcheur au bleu éblouissant et nous avons également, le plus discret cincle plongeur dont la capacité à rester sous l’eau, nager à contrecourant et soulever les pierres est exceptionnelle pour un oiseau de cette taille. Pas plus gros qu’un merle, il survole la rivière avec son plastron blanc et son battement d’ailes rapide. On l’observe très facilement dans nos rivières, alors assoyez vous 2 minutes, écoutez le bruit de l’eau et observer la danse du cincle dans l’eau !

  • L’euprocte des Pyrénées :

Il s’agit d’un cousin de la salamandre noire et jaune mais on ne le retrouve que dans les Pyrénées. Plus discret avec une couleur brun marron sur le dessus et orange sur le dessous, il est totalement inoffensif et se nourrit de larves aquatiques. N’ayez pas peur de vous pencher au-dessus des ruisseaux et chercher cet animal méconnu et pourtant si caractéristique de la richesse de notre biodiversité pyrénéenne.

  • L’aigle royal :

Et non ce n’est pas le plus grand des rapaces ! il ne mesure que 2.20 m d’envergure, bien loin derrière le gypaète barbu ou le vautour fauve. Par contre, c’est surement le plus grand chasseur ! Un bec puissant, des serres aiguisées comme des couteaux, un vol nerveux et une vue 10 fois plus performante que celle d’un humain….nous avons là, le roi des rapaces. Il peut capturer des marmottes (son régime alimentaire principal), des grand tétras, des oiseaux, des petits isards, et même des charognes quand il a très faim.

Souvent symbole de puissance des armées ou des dictateurs, l’aigle est avant tout un prédateur situé en haut de la chaîne alimentaire et assurant le bon équilibre de l’écosystème.

  • La droséra et la grassette :

Les 2 seules plantes carnivores de France sont présentes l’une à côté de l’autre au coeur de la réserve d’Orlu. Totalement inoffensive pour l’homme ces 2 plantes se nourrissent de petites insectes qu’elles capturent grâce à de la glue sur leur feuilles.

 

NATURA 2000: c'est quoi ?


 

Natura 2000 est le plus grand réseau européen de sites naturels, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces végétales ou animales de leurs habitas.

En France, chaque site bénéficie d'un plan de gestion concerté: le "Document d'objectifs", réalisé en collaboration avec les acteurs locaux.

Il vise à maintenir les habitats et les espèces en bon état de conservation tout en intégrant les activités économiques, sociales et culturelles locales. 

Deux directives européennes cadrent la gestion des sites Natura 2000: la directive "Oiseaux" et la directive "Habitats". 

Les 21 sites Natura 2000 d'Ariège couvrent 15% du département. 

 

LE SITE NATURA 2000 DE QUERIGUT - ORLU


 

D’une superficie de 10 279 ha sur la haute chaîne des Pyrénées, entre 910 et 2765 mètres d’altitude, le site natura 2000 Quérigut - Orlu comporte deux visages :

  • D’un côté les grandes forêts domaniales du Donezan, sur les communes de Mijanès, Artigues, Le Pla, et Quérigut
  • De l’autre, la Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage d’Orlu
Les Hommes et la nature cohabitent étroitement :

Espaces pâturés, fauchés, grande forêts de montagne… les paysages sont très variés. Les nombreuses activités humaines jouent un rôle important dans la diversité des habitats. Les différents acteurs locaux peuvent s’impliquer dans la gestion de ces espaces par le biais de contrats Natura 2000 (contrats forestiers, mesures agro-environnementales …).

L’animation du site :

Au cœur de la dynamique territoriale, l’animation du site consiste à associer les acteurs locaux dans la gestion et la conservation de leur patrimoine naturel pour mettre en place des actions pérennes, appropriées au territoire.

Quelques exemples d’actions :
  • Travaux de restauration de zones humides pour les papillons
  • Travaux de réouverture sur les estives, en prenant en compte les habitats du Grand tétras, de la Perdrix grise et du Lagopède alpin
  • Chantier-école, formation de futurs gestionnaires de l’environnement, inventaires naturalistes complémentaires

Plus d'articles...